Oneix Amendeuix
Le village
d'Amendeuix-Oneix
Amendeuix-Oneix, dans sa forme administrative et territoriale telle que nous la connaissons aujourd’hui, a été créée le 27 août 1846 par ordonnance royale de Louis Philippe durant la monarchie de juillet. A cette date, le village d’Oneix a été rattaché à la commune d’Amendeuix. Jusqu’alors les deux communes étaient indépendantes comme nombre de petits hameaux dans le département. Lors de cette fusion, une partie du territoire d’Amendeuix a été attribuée à la commune d’Aïcirits. Il s’agit de la zone en bord de rivière où sont installés aujourd’hui les silos et les bâtiments de production de céréales de l’entreprise LUR BERRI. Ces terres appartenaient pour partie à l’ancienne exploitation agricole ARAGUY.
Amendeuix-Oneix est une commune avec une tradition rurale mais qui, depuis les années 1960, connait un fort développement de quartiers résidentiels. Cela est dû à sa proximité avec Saint Palais, à l’attractivité du bassin d’Amikuze et du Pays Basque.
Cet état de fait a un impact sur l’espace territorial.
L’activité agricole prédominait dans le village avec un nombre important d’exploitations agricoles familiales. Jusqu’en 1960 la majorité des habitations se trouvaient à Amendeuix, Oneix étant peu peuplée. Avec le développement de zones résidentielles, la concentration de population s’est faite à Oneix inversant la répartition de la population sur le territoire.
La proximité de Saint Palais et son développement économique ont été des facteurs d’installation de nouveaux foyers, route d’Arla et sur la côte d’Oneix dans un premier temps. C’est maintenant sur l’ensemble du territoire de la commune que les constructions se sont développées, créant de nouveaux quartiers. La beauté des paysages, la tranquillité, l’identité du village sont des facteurs d’attractivité appréciés des habitants.
Ce phénomène d’urbanisation a contribué au démantèlement et à la disparition de propriétés agricoles exploitées jusque dans les années 70/80. Les règles d’urbanisme peu contraignantes jusque dans les années 2000, ont permis une extension des constructions le long des voiries communales créant ainsi ces zones construites éparses.
Le nombre d’agriculteurs installés sur le territoire communal a aussi diminué, passant d’un modèle agricole familial à des exploitations d’importance tant en surface cultivée qu’en nombre de bêtes. Cependant même si les terres dédiées à l’agriculture se sont réduites, le foncier consacré à l’activité agricole domine toujours et a été redistribué à ces exploitations de plus grande importance. Les territoires agricoles représentaient 88,8 % de la surface communale totale en 2018 alors qu’il était de 96% en 1990.
La commune s’étend sur une superficie de 7,66km² et en 2018 le territoire communal était réparti à :
- 85,6 % en zones agricoles hétérogènes,
- 8,4% en zones urbanisées,
- 2,9% en prairies,
- 2,8% en forêts,
- 0,3% en terres arables.
La gestion de l’espace territorial communal et la préservation des zones non urbanisées est un des enjeux de demain. La conservation du caractère rural, la protection, la préservation des zones vertes et naturelles ainsi que la maîtrise de l’urbanisation de la commune restent un objectif et une préoccupation de la municipalité afin de conserver le bien vivre, la convivialité et l’identité de notre village.
L’accueil des nouveaux habitants et leur intégration à notre culture locale est aussi une priorité.
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